Un jour ça ira
Djibi et Ange, deux adolescents à la rue, arrivent à l’Archipel, un centre d'hébergement d'urgence au cœur de Paris. Ils y affrontent des vents mauvais, des vents contraires, mais ils cherchent sans relâche le souffle d'air qui les emmènera ailleurs. Et c'est avec l'écriture et le chant qu’ils s’envolent… et nous emportent. Une plongée au coeur de l’Archipel, un centre qui propose une façon innovante d’accueillir les familles à la rue.
DÈS 9 ANS.
Séance suivie d'un débat en présence de Marie Girard Chauvel bénévole dans l'association Min' de Rien, Louis-Marie Bonneval vice-président du Toit du Monde ainsi que Raphaël Dexet, travailleur social chez Audacia. Il sera animé par Charlène, Baptiste, Juliette et Simon, volontaires en Service Civique à Unis-Cité.
TARIFS HABITUELS SAUF ADHÉRENTS TOIT DU MONDE : 5 €
Critiques
Les enfants de ce centre viennent de tous les pays du monde. Djibi l'exprime dans une de ses réflexions : « le couloir, c'est un voyage dans le monde. » Soudan, Afghanistan, Tunisie, Italie... Djibi l'écrit aussi : il est « un sérial déménageur » ! L'extraordinaire force de ces enfants éclate à travers leurs paroles, elles témoignent d'une grande maturité et, en même temps, ces enfants cultivent sauvagement leur part d'enfance. Ils sont joyeux, tenaces et pleins de vie. Tout ce qu'ils possèdent tient dans une valise, mais le regard qu'ils portent sur le monde est infiniment puissant et précieux. [...] Un Jour ça ira ouvre une fenêtre sur le monde dans lequel nous vivons, et rend une image pleine d'humanité à des migrants qui d'habitude, n'ont pas de visage. benshi.fr
Et si on retournait le regard ? Non pas nous sur les migrants mais les migrants sur eux-mêmes et sur nous. Parqués dans des centres d’accueil, leurs talents sont occultés. Ce sont pourtant ainsi qu’ils pourraient trouver leur place dans notre société. C’est encore plus vrai des jeunes. Ballotés par l’exil, leur maturité est extrême, leur sensibilité exacerbée. La bonne idée de ce documentaire est de s’attacher à deux ados de 13 ans, Djibi et Ange. Djibi vit avec sa mère et Ange avec son père. Ils sont notre porte d’entrée dans l’Archipel [...].Poésies et chansons : Djibi et Ange, Mouna et les autres se racontent, dans leur vécu dramatique, dans leurs envies et leurs rêves, dans leur tension vers un logement et la stabilité. Ils écrivent des textes déchirants, d’une impressionnante intensité. [...] Un jour ça ira au titre pétri d’espoir est bourré de l’énergie spontanée des jeunes. C’est l’anti journal télévisé. À ne pas rater. africultures.com