Prince des ténèbres
À la demande d’un prêtre, un groupe de scientifiques vient étudier un mystérieux cylindre de verre enfermé dans la crypte d’une église de la banlieue de Los Angeles. Au cours de leurs recherches, les scientifiques comprennent qu’ils se trouvent devant un processus irréversible dont le but est l’avènement du Mal...
Film présenté par Jérémy Bouyer, rédacteur de l’émission cinéma « La Théorie des genres » sur Radio Pulsar. À la suite de la projection, Jérémy reviendra pour une intervention sur la représentation de l’horreur dans le cinéma de Carpenter.
Rediffusion le 8 février à 19h (tarifs habituels).
Critiques
Carpenter prend le temps de révéler cette ascension du Mal par le biais de phénomènes étranges, touchant la population laissée à l’abandon par la sacro-sainte société capitaliste. Les signes précurseurs proviennent des laissés-pour-compte, des sans-abris désespérés menés par un SDF à l’allure menaçante (Alice Cooper). Ainsi, la déliquescence de l’humanité servirait les desseins du mal à l’état pur, nous entraînant inexorablement vers une fin du monde proche. Le réalisateur distille le malaise grandissant avec une B.O - composée par ses soins – lancinante et inoubliable. www.avoir-alire.com
Dans un lieu clos, le Bien et le Mal se chamaillent. Le Mal est costaud, imaginatif et protéiforme. Le Bien tombe dans tous les pièges. Qui va l'emporter ? (…) Ce sont les effets, le rythme et la composition de l'image qui intéressent Carpenter. Avec son talent habituel, il fait monter l'angoisse, rend le huis clos palpable et oppressant. www.telerama.fr