Les lèvres rouges

De Harry Kümel
Delphine Seyrig, John Karlen, Danielle Ouimet
Belgique, France, Allemagne - 1971
1h36
conte, érotique, fantastique, horreur
VOST
diffusion : 2020
P

Valérie et Stefan, séjournent dans un vaste hôtel d’Ostende, désert en cette morte-saison. Le couple fait alors la connaissance de l'inquiétante comtesse Bathory et de sa protégée Ilona, ténébreuses créatures. Elles envoûtent d’abord le jeune homme, fasciné par des meurtres mystérieux perpétrés dans la région, puis Valérie, intriguée par l’étrange relation qui unit les deux femmes…

La projection du lundi 9 mars à 21h sera précédée d’un pot convivial et d’une présentation.

Critiques

  • Une œuvre fascinante qui baigne dans une atmosphère décadente et renvoie à de nombreuses référence picturales (essentiellement les peintre symbolistes belges du XIXe siècle : Fernand Knopf et Léon Spilaer). Les Lèvres rouges appartient aussi bien à la mouvance du cinéma érotico fantastique que du film d’art. Kümel est un auteur inclassable, grand admirateur de Sternberg. Précurseur avec quelques autres du film bis arty avant que cela devienne la mode, ce qui explique sa notoriété underground dans les pays anglo saxons et la carrière marginale de son auteur, Les Lèvres rouges bénéficie bien sûr du charme vénéneux de Delphine Seyrig qui campe une créature féminine échappée d’un film de Resnais ou de Duras et égarée dans un film de Jean Rollin. www.arte.tv

  • D’un aspect charnel assumé, Les lèvres rouges du belge Harry Kümel (Malpertuis) est un fabuleux écrin au glamour de Delphine Seyrig (L’année dernière à Marienbad de Resnais, Le charme discret de la bourgeoisie de Buñuel), incarnant une Comtesse Bathory d’anthologie, à la silhouette longiligne d’héroïne hitchcockienne, au port altier et à la démarche racée. […] Un voyage somptueux à travers le désir mortifère et les apparences […]. Laissez-vous emporter… http://cinemafantastique.net