La mouche
Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la "téléportation", qui consiste à transporter la matière à travers l'espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s'aperçoit pas qu'une mouche fait partie du voyage.
La séance sera suivie d'une discussion avec Francisco Ferreira, maître de conférences en cinéma à l'Université de Poitiers et spécialiste de l'œuvre de David Cronenberg.
TARIFS HABITUELS (SAUF ADHERENTS ET CARTE CULTURE : 4 €)
Critiques
Aujourd’hui, La Mouche n’a perdu ni son éclat ni sa poésie et reste actuel tout en étant parfaitement témoins des tracas de l’Amérique des années 1980, exposées au grand jour : nouvelle maladie (SIDA), drogues (l’effet cocaïne/amphétamine que produit le sucre dans le cas de Brundle), question de l’avortement. Si sa vision n’était pas aussi éprouvante, on en redemanderait presque ! www.critikat.com
Habilement, La Mouche se construit dans un impeccable crescendo qui joue avec nos nerfs comme un serpent qui enserre, puis relâche momentanément son étreinte sur sa proie avant de l’étouffer. En quatre-vingt-quinze minutes à l’efficacité opératique, le film déroule toutes les émotions du rire à la terreur jusqu’aux larmes, inévitables. www.lebleudumiroir.fr
Cette fable noire — médicale, entomologique, poétique, osons-le, métaphysique — explore nos angoisses, en créant des cauchemars pénétrants. Pas de doute : Cronenberg, cinéaste visionnaire de la matière organique, faisait mouche ici une fois de plus, en offrant au cinéma fantastique toutes ses lettres de noblesse. Télérama