Feu follet
Alfredo, un roi sans couronne sur son lit de mort, est ramené à de lointains souvenirs de jeunesse et se rappelle de l'époque où il rêvait de devenir pompier. La rencontre avec l'instructeur Afonso, du corps des pompiers, ouvre un nouveau chapitre dans la vie des deux jeunes hommes plongés dans l'amour et le désir, et à la volonté de changer le statu quo.
*COUP DE COEUR*
L’avant-première du 7 septembre à 21h sera suivie d’une rencontre avec João Pedro Rodrigues, le réalisateur du film.
TARIFS SÉANCE DU 07/09 À 21H : 5,50 € – 4 € (TARIFS RÉDUITS)
Critiques
Dans la salle de la Quinzaine des réalisateurs, un accueil enflammé pour Fogo-Fatuo (Feu follet), de Joao Pedro Rodrigues. Il n’y a sans doute que le cinéaste portugais, auteur de O Fantasma (2000), de Mourir comme un homme (2009) ou de L’Ornithologue (2016), pour se saisir de sujets aussi brûlants sans se cramer les doigts. Voyez la liste : incendies de forêts, homosexualité, racisme. Pour le résumer en une phrase, ce conte musical est une romance gay pour pompiers en fusion postcoloniale. Et c’est drôle, intelligent, baroque, à se demander comment Rodrigues réussit à percer autant d’abcès de l’époque contemporaine, en chansons, pour faire danser les concepts. Le Monde
Si l’on connaissait João Pedro Rodrigues pour ses ovnis flamboyants et radicaux, de O Fantasma (2000) à Mourir comme un homme (2009), on l’attendait moins sur le terrain de la franche comédie. C’est chose faite avec Feu follet, un film camp […] où le cinéaste parodie la destinée du jeune prince Alfredo depuis sa mort en 2069. En une suite de vignettes hilarantes, Rodrigues théâtralise les mœurs d’une aristocratie portugaise engoncée dans le souvenir de son impérialisme ; le fond est grave, mais le ton burlesque et hédoniste du cinéaste emporte tout sur son passage. www.troiscouleurs.fr
C’est un conte décalé, c’est une farce camp, c’est, comme le décrit le cinéaste lui-même, une fantaisie musicale. 2069 (une autre année érotique) : un prince est mort et l’on sait que la mort est souvent présente chez Rodrigues. Celle-ci est surtout un prétexte pour se plonger dans les souvenirs roses du jeune prince blond, au fil d’un film porté, comme l’indique Rodrigues, par le désir d’offrir au public « une expérience de joie et de plaisir ». […] Tel un insaisissable feu follet, le film semble avant tout dédié à la légèreté. www.lepolyester.com