Charlie's country

De Rolf De Heer
David Gulpilil, Peter Djigirr, Luke Ford
Australie - 2014
1h48
comédie, drame
VOST
diffusion : 2014
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Blackfella Charlie, ancien guerrier aborigène, n’est pas content. L’intervention du gouvernement rend la vie plus difficile dans sa communauté isolée où les lois des Blancs sont maintenant appliquées plus strictement. Charlie décide alors de prendre la route pour suivre l’ancien mode de vie, mais ce faisant il déclenche une suite d’événements incontrôlés.

Le 19/01 à partir de 19h, à l'occasion de la dernière diffusion de Charlie's country et Wake in fright, nous vous proposons une soirée spéciale "bush", pour voir ou revoir ces 2 films à tarif très réduit. Animation musicale à l'issue de Charlie's country par l'association 'Sur un air de didge'.

 

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Critiques

  • Rolf de Heer a fait du chemin depuis sa bombe Bad Boy Bubby, en auscultant film après film ce qui fait la caractéristique de sa terre d’adoption, l’Australie, lui dont les origines européennes lui permettent de garder ce regard à la fois extérieur et concerné. Charlie’s Country démarre comme une simple chronique du quotidien avant de prendre de l’ampleur. Le film est tout entier dévoué à son sujet, Charlie, incarné par l’inestimable David Gulpilil, figure de l’aborigène vu dans Crocodile Dundee, Le Chemin de la liberté ou The Proposition. Un film dont il est également co-scénariste, y ayant injecté une grande partie de sa propre existence. (…) Son regard chargé de souvenirs, son visage si expressif et marqué par ces démons, son rire incroyable, font de Charlie’s Country un très beau film, aussi drôle que bouleversant. www.filmosphere.com

  • Charlie’s country marque un certain tournant dans l’œuvre insolite de Rolf de Heer, cinéaste australien à qui on doit des films aussi inclassables que Bad Boy Bubby (1993) ou La chambre tranquille (1996). Déjà, 10 canoës, 150 lances et 3 épouses, fable écolo distanciée, traduisait une volonté de s’ouvrir à un plus large public. (…) Mais Charlie’s country n’en demeure pas moins un film estimable, au scénario bien construit. Le récit montre avec finesse les déboires d’une acculturation douloureuse et, au-delà d’un cas individuel, l’intégration difficile d’une communauté encore victime de la domination des Blancs. (…) Sans être lourdement accusateur ni manichéen, Rolf de Heer donne à son film une touche humaniste qui ne verse jamais dans le sentimentalisme. Le charme réel de Charlie’s country doit également beaucoup à l’acteur aborigène David Gulpilil, qui a participé à l’élaboration du scénario. www.avoir-alire.com