Mai 68, la belle ouvrage
En dépit des assurances du gouvernement et des consignes d'extrême modération que le préfet de police de Paris Maurice Grimaud avait personnellement, par courrier, adressées à chacun des vingt mille hommes qui servaient sous ses ordres, les événements de mai 68 comportèrent leur lot de brutalités. Jean-Luc Magneron enquêta à chaud sur cet aspect d'un mois printanier qui ne fut pas si joyeux pour tout le monde, réunissant les expériences de victimes ou de témoins oculaires, qui évoquent, les uns, la violence des coups de matraques, les autres, l'usage abusif des grenades lacrymogènes ou encore le blocage des secours et les insultes à caractère raciste.
VERSION RESTAURÉE.
La séance sera suivie d’une discussion avec Dominique Breillat, Politologue et étudiant poitevin en 1968, qui reviendra sur ces événements en France et à Poitiers.
Critiques
Une dénonciation radicale des violences policières, commises en mai 68, au plus près de l’âpreté des événements, bien loin du folklore commémoratif qui inonde l’espace médiatique, depuis des mois. www.avoir-alire.com
Ce documentaire sans concession ni effets de montage particuliers, se compose de témoignages, qui éclairent d’une lumière assez crue la violence des événements. Cette dimension du mai 68 estudiantin n’est pas si souvent abordée, en tout cas pas d’une manière aussi directe, à travers les propos de témoins ou d’acteurs des manifestations, souvent les deux. [...] La grande force de ce film est sa proximité immédiate avec les faits il est particulièrement intéressant que sorte cette œuvre inédite, au plus près de l’âpreté des événements, bien loin du folklore commémoratif qui inonde l’espace médiatique, depuis des mois. www.avoir-alire.com
Des images inédites, qui reflètent l’extrême violence des combats de rues, en mai 68. On entend surtout les témoignages d'étudiants, de journalistes de médecins ou de simples badauds, qui ont subi ou vu de près la brutalité de la police, des CRS. La part sombre de l’événement. www.telerama.fr
Ne reste de Mai 68 qu’une vision romantique que le documentaire récuse brutalement. Les coupables n’ont jamais été inquiétés et l’histoire n’a retenu qu’un face à face entre étudiants et forces de l’ordre dans la joie et la bonne humeur. La réalité semble avoir été quelque peu différente. Un documentaire à découvrir [...] pour un grand coup de réel dans la figure. publikart.net