La région sauvage
Alejandra vit avec son mari Angel et leurs deux enfants dans une petite ville du Mexique. Le couple, en pleine crise, fait la rencontre de Veronica, jeune fille sans attache, qui leur fait découvrir une cabane au milieu des bois. Là, vivent deux chercheurs et la mystérieuse créature qu’ils étudient et dont le pouvoir, source de plaisir et de destruction, est irrésistible…
Critiques
Il suffit de quelques photogrammes à La Région sauvage pour poser une ambiance proche de celle du récent Under the skin de Jonathan Glazer. La comparaison ne s’arrête pas là : quand le cinéaste britannique navigue entre fantastique et réalisme (prises de vues documentaires dans les rues de Glasgow), le film d’Amat Escalante effectue avec brio des allers-retours similaires, entre ville et campagne, pragmatique et sensoriel, ordinaire et extraordinaire. (…) Tel le mystère au cœur de son film, Amat Escalante connaît certains secrets pour enlacer son audience, la faire jouir de son film et de son univers. La Région sauvage hypnotise. Au terme de la projection éclate l’époustouflante maîtrise rythmique du réalisateur. www.lepasseurcritique.com
[Amat Escalante] intrigue à nouveau à travers ce film étonnant qui oscille entre la chronique réaliste, le drame et le thriller fantasmagorique. On ne sait jamais où l'auteur va nous conduire, passant sans prévenir d'un personnage à l'autre, en allant au coeur de leur malaise, en basculant, soudain, de la réalité la plus triviale vers le fantastique. www.telerama.fr
Ce fantasme de plaisir et de douleur est la proposition cinématographique la plus folle jamais érotisée à l’écran, depuis peut-être Under the Skin. Les correspondances de genre et de style sont nombreuses dans ces deux œuvres primitives qui opèrent une descente vertigineuse dans les pulsions et l’instance psychique du « ça » (…). Diaboliquement douloureux, émoustillant dans l’horreur, La Région Sauvage est l’uppercut de cet été cinématographique. www.avoir-alire.com