Ultra rêve

De Caroline Poggi et Jonathan Vinel, Bertrand Mandico et Yann Gonzalez
France - 2018
1h22
court-métrage, inclassable
VF
diffusion : 2019
E
P

3 courts-métrages de réalisateurs de la génération indé montante du cinéma français.

AFTER SCHOOL KNIFE FIGHT
Caroline Poggi et Jonathan Vinel
Laëtitia, Roca, Nico et Naël se retrouvent au terrain vague pour leur ultime répétition. Leur groupe n’existera bientôt plus car Laëtitia va partir loin pour ses études. C’est l’histoire de ces jeunes adultes qui n’ont pas envie de se dire au revoir.

LES ÎLES
Yann Gonzalez
Des personnages traversent un dédale érotique et amoureux avec le désir pour seul guide.

ULTRA PULPE
Bertrand Mandico
Station balnéaire abandonnée. Fin de tournage d’un fil fantastique sur le fin d’un monde. Deux femmes, membres de l’équipe de cinéma, l’une actrice, l’autre réalisatrice, Apocalypse et Joy, sont sur le point de mettre fin à leur relation amoureuse.

En présence des réalisateurs Caroline Poggi et Jonathan Vinel. Dans le cadre de l'Ultra soirée, nous vous proposons également l'avant-première du premier long-métrage des réalisateurs JESSICA FOREVER à 20h.

1 FILM : TARIFS HABITUELS / 2 FILMS : 10 € (SAUF ADHÉRENTS ET CARTE CULTURE : 8 €)

Film rediffusé le lundi 18/03 à 19h (tarifs habituels)

Critiques

  • Sortis d’une même écurie, la société de production et pépinière Ecce Films, [ces trois courts-métrages] sont tous passés par la Semaine de la critique du Festival de Cannes entre 2017 et 2018. Leur réunion entérine l’existence d’une jeune scène hédoniste, romantique, subversive et formaliste, en somme d’obédience résolument antinaturaliste, dans le paysage du cinéma français. www.lemonde.fr

  • Trois rêveries vernies se tiennent le petit doigt, comme pour mieux se frayer un chemin dans le paysage du jeune cinéma français. (…) Trois courts métrages, délicieusement radicaux, abrasifs, bavards et doux, brillent d’une écriture particulière, néobaroque - «quand tu la regardes, on dirait que tu veux l’apprendre par cœur». Chaque signature est pour chacun singulière, tendrement maniérée, et forme le sceau d’une communauté d’esprits, créant un terrain d’entente aux subtiles différences - à l’esthétique et au champ lexical voluptueusement lyrique et nostalgique, comme une réunion d’amoureux transis d’images, friands de citations, d’hommages et de pactes. next.liberation.fr

  • D’un court à l’autre, organiser tous ces fantasmes par fragments pour mieux y repérer des signes communs ou des passages secrets devient un fascinant jeu intime, et plus encore si l’on accepte de revenir plusieurs fois voir le film à la manière d’un concert ou d’une nuit secrète. Produits par la même personne (Emmanuel Chaumet), révélés au même endroit (la Semaine de la Critique) à des années différentes, ils ont surtout en commun d’être des « îles », à l’image du titre du segment de Gonzalez. Des environnements oniriques et détachés du monde réel où le « genre » (dans tous les sens du terme) n’existe plus, où les fantasmes ordonnent tout, où l’imaginaire régit à lui seul une nouvelle définition de ce que peuvent être la beauté et la monstruosité, et où même le fétichisme a son mot à dire (…). www.abusdecine.com