Eleanor the great
Eleanor Morgenstein, une nonagénaire pétulante et pleine d’esprit, vit en Floride avec sa meilleure amie Bessie, une Polonaise rescapée de l'Holocauste. Au décès de cette dernière, Eleanor déménage à New York pour se rapprocher de sa famille. En quête de contacts, elle développe une nouvelle amitié avec une jeune journaliste et s'empêtre dans un gros mensonge...
Critiques
Eleanor the Great est un film profond sur la perte des êtres aimés et la mémoire de la période la plus sombre de l’histoire. Mais c’est surtout un bijou de douceur sur le passage du temps. […] Au cinéma, les personnes âgées sont souvent réduites à leur âge ou présentées comme des vieux sages. Scarlett Johansson filme simplement une femme, certes âgée, mais qui profite jusqu’au bout de la vie, pense toujours au sexe et a encore le droit de faire des erreurs (et elle en fait une grosse). […] Preuve (s’il en fallait encore) que l’âge, c’est dans la tête. www.huffingtonpost.fr
Eleanor The Great est un cri feutré, un mélodrame d’une tendresse acide sur le gouffre qu’ouvre la solitude et l’obsession de le combler, quitte à s’y perdre. Scarlett Johansson effleure la douleur comme on caresse une brûlure : avec pudeur et intensité. Et June Squibb, traversée par la grâce, insuffle au film une élévation presque sacrée. www.avoir-alire.com
Sur cette trame narrative qui mêle deuil amical, mémoire de la Shoah, usurpation d’identité, dysfonctionnements familiaux, passage de relais entre générations et réflexion sur la fabrique des fake news, Scarlett Johansson délivre une oeuvre au rythme doux mais faussement sirupeux, où l’omniprésente musique mélancolique au piano alterne avec des séquences pleines de colère, de désorientation et de trahisons. S’appuyant sur un casting remarquable, la réalisatrice met ainsi superbement en valeur June Squibb qui, du haut de ses 95 ans, porte toute la délicate émotion du film sur ses épaules. www.troiscouleurs.fr













