Sorcerer
Quatre étrangers de nationalités différentes, chacun recherché dans son pays, s’associent pour conduire un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine. Un voyage au coeur des ténèbres…
VERSION "DIRECTOR'S CUT" RESTAURÉE.
Critiques
Remake du Salaire de la peur, Sorcerer (dont le tournage fut cauchemardesque) passa totalement inaperçu en France en raison de sa date de sortie concomitante à celle de... Star Wars. Viscéral, immersif et très efficace, il est urgent de (re-)découvrir cette perle du maître Friedkin. Le Dietrich
Le récit du périple de quatre criminels égarés au fin fond de l’Amérique du Sud se transforme, à travers la caméra de l’impertinent cinéaste américain, de thriller psychologique en film d’aventures. Souvent évoqué avec tendresse par son auteur qui le considère d’ailleurs comme son œuvre majeure, Sorcerer demeure l’un des derniers grands films du Nouvel Hollywood. (...) À l’ombre de la violence sourde d’une jungle impénétrable et de rapports humains houleux, Friedkin conduit les deux monstres d’acier, baptisés Lazaro et Sorcerer - d’après une chanson de Miles Davis -, à travers vents déchaînés, chutes d’arbres, routes incendiées. En faisant fi d’un quelconque aspect psychologique, le cinéaste laisse s’exprimer la puissance sensorielle de l’image. www.avoir-alire.com