Robert Mitchum est mort
Franky est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Arsène, son manager, croit en son potentiel de star, et l’embarque sur les routes d’une Europe improbable, à la recherche d’un cinéaste mythique, direction le cercle polaire. Une odyssée « mélancomique » entre vitamines et somnifères, rock’n roll et femmes fatales.
Film précédé du court métrage C’est plutôt genre Johnny Walker d’Olivier Babinet.
Séance en présence du réalisateur Olivier Babinet.
Critiques
Robert Mitchum est mort est le nouvel épisode d’une histoire éternelle qu’on rabâche dans une banlieue portuaire et industrielle du cinéma : on y vit des voyages rêvés, on s’y heurte à la réalité rude, dans des régions géographiques improbables, baignées de couleurs vives. On y trouve à boire et à manger : des passages désopilants, de l’absurdité, des maladresses de jeu, un peu de virilité forcée, de grandes bourrades dans le dos et des réveils difficiles. C’est de guingois, comme la vie et la gueule des personnages, mais ça tient la route et au corps (...). Bref, c’est éminemment sympathique, chaleureux, et joyeusement infantile.