Les repentis
L’histoire réelle de Maixabel Lasa, la veuve de Juan Maria Jauregui, un homme politique assassiné par l’organisation terroriste ETA en 2000. Onze ans plus tard, l’un des auteurs du crime qui purge sa peine en prison demande à la rencontrer, après avoir rompu ses liens avec le groupe terroriste.
Les séances de Les Repentis sont proposées dans le cadre du FECHA, Festival de cinéma hispano-américain, qui se déroulera du 24 au 26 mars au TAP Castille et au Dietrich.
Tarifs habituels
Critiques
Est-il possible d’abandonner les ténèbres pour aller vers la lumière ? Les Repentis exploite l’idée non pas d’humaniser les bourreaux, mais d’extirper l’homme du pantin, de réfléchir à l’instrumentalisation des terroristes pour éventuellement saisir leur propre douleur et esquisser l’idée d’un pardon. C’est un sujet difficile, s’exposant à toutes les critiques possibles, mais la délicatesse du traitement, la parfaite distance choisie par la cinéaste – sans jamais céder au moindre pathos – provoque une émotion et une empathie universelle, ainsi que notre propre questionnement moral. - Culturopoing
Sans complaisance et refusant les morceaux de bravoure, la réalisatrice est parfaitement à l’écoute de ses personnages et de ses acteurs qui délivrent des performances dénuées de psychologisme, car traversées par une véritable émotion. - Positif