On l'appelle Jeeg Robot
Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo, un voyou notoire, s’échappe en plongeant dans les eaux du Tibre, où il entre en contact avec une substance radioactive. Il réalise bientôt qu’il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu’il décide de mettre au service de ses activités criminelles. Du moins jusqu’à ce qu’il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu’il sauve des griffes de Fabio, dit « le Gitan », un mafieux psychopathe ultra-violent qui travaille avec la Camorra.
Critiques
Énorme succès surprise au Box Office italien, ce super-héros transalpin a déjoué tous les pronostics et s’est même permis de rafler pas moins de 7 David de Donatello (l’équivalent de nos César). (…) Lo chiamavano Jeeg Robot redistribue les règles du film de super-héros. Il brouille les cartes, apporte un sang neuf, injecte une réalité sociale oubliée, distille une ambiance inédite. Et maintient un humour noir sans jouer sur la pathos ou la misère. www.devildead.com
Alors que l’industrie américaine nous abreuve de reboots, On l’appelle Jeeg Robot fait l’effet d’un grand bol d’air frais dans le monde des super héros. Profondément italien, il vogue entre drame social et film de justicier pour un résultat vraiment original. Gabriele Mainetti s’amuse à filmer une galerie de loosers magnifiques et violents, tout en rendant hommage aux figures emblématiques de notre enfance. En montrant la véritable amoralité, il bouscule le discours policé d’Hollywood et plaira à ceux qui fatiguent du manichéisme inhérent au genre. Un sacré ovni. www.journaldugeek.com
Gabriele Mainetti ne donne pas le sentiment d’avoir pensé Jeeg Robot comme un film de super héros autour duquel il aurait construit une histoire et introduit des personnages mais plutôt d’être parti d’une trame de film policier /social sur des petits voyous (comme le cinéma italien en produit tant, dont dernièrement Mauvaise graine) dans laquelle il aurait introduit les supers pouvoirs d’un des personnages comme un agent pathogène contaminant le récit et rebattant les cartes. De fait Jeeg Robot a plusieurs as dans son jeu et ne frustre pas lorsqu’il prend son temps pour installer son histoire, ses personnages, avant de rentrer dans le vif du sujet de ce que l’on attend d’un film de super héros. (…) Avec une telle valeur ajoutée, une telle dimension humaine (que l’on pensait être devenue incompatible avec le genre), que dès la séance terminée, il est venu se ranger sur l’étagère de nos films cultes. leschroniquesdecliffhanger.com