Félicité
Félicité, libre et fière, est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand son fils de 14 ans est victime d'un accident de moto. Pour le sauver, elle se lance dans une course effrénée à travers les rues d'une Kinshasa électrique, un monde de musique et de rêves. Ses chemins croisent ceux de Tabu.
Séance de clôture du festival Cinés d’Afrique en Vienne organisé par l’Association des Jumelages-Coopération de la Vienne qui propose dans tout le département une sélection de films en provenance d’Afrique.
TARIFS HABITUELS.
Critiques
Le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis frappe un grand coup avec le superbe Félicité. (…) Cette histoire de survie, ce sentiment d'urgence, cette société où l'argent est dieu, cette héroïne-courage qui doit remuer ciel et terre: Félicité pourrait être une transposition congolaise d'un des drames électriques du Philippin Brillante Mendoza. On est dans la ville, en son cœur. Dans la ville et sa moiteur. (…) On est dans la vie et son urgence, mais Gomis sait aussi prendre du recul pour donner encore plus de relief à ce destin, et son héroïne. www.filmdeculte.com
Le film est une plongée hypnotique dans un pays dur et violent où la musique (répétitive, excitante, hallucinatoire) berce les âmes, les secoue, les agite les unes contre les autres. Au milieu du désastre (sanitaire et politique), Félicité et Tabu vont vivre une histoire d’amour immense, puisqu’elle consistera surtout à accepter l’autre comme il est et même à exiger de lui qu’il ne change jamais. Difficile de décrire cet objet filmique unique, assez dément, qui parvient à décrire concomitamment le paradis et l’enfer. www.lesinrocks.com