Entre le ciel et l'enfer
Tengoku to jigoku
Actionnaire d’une grande fabrique de chaussures, Kingo Gondo s'apprête à acheter les actions nécessaires pour devenir majoritaire quand il apprend que son fils a été kidnappé contre rançon. Il dispose des fonds, qui devaient lui servir à investir. Mais il se retrouve face à un dilemme car en réalité ce n'est pas son fils qui a été enlevé mais le fils de son chauffeur. Le commissaire Tokura est chargé de gérer la crise.
Dans le cadre de la rétrospective Kurosawa au TAP Castille et au Dietrich.
La séance du dimanche 29 mai à 18h30 sera suivie d’une présentation du travail de Kurosawa sur Je ne regrette rien... et Entre le ciel et l’enfer.
TARIFS DIETRICH : 5 € / 4 € / 3 € (Bourse spectacles et étudiants Art du spectacle)
Critiques
Kurosawa reconnaît pour ses maîtres Mizoguchi, Ford et Renoir. On est étonné qu’il ne nomme pas Hitchcock. Non seulement pour le style mais pour la signification profonde de l’oeuvre. Télérama
Fin 1963 et après plusieurs immersions dans la catégorie polar noir (L’Ange Ivre, Chien Enragé et Les Salauds Dorment En Paix), Akira Kurosawa répond à ses obsessions et adapte une nouvelle du romancier américain Ed McBain. (...) La tension paroxystique installée par Kurosawa se dilue lentement dans un climat nourri par des plans séquences ébouriffants, au cours desquels Gondo, interprété par Toshiro Mifune, oscille entre culpabilité et indifférence quant au sort du fils de son chauffeur. Akira Kurosawa filme l’ultime dualité, va provoquer à grands coups de Cinemascope le bouleversement des extrêmes. (...) Le polar n’a jamais été si métaphorique. www.cine-asie.fr
