Boudeurs ou enthousiastes comme de grands ados, les personnages de Showing Up n’ont plus l’âge de faire des études mais ne semblent pas pour autant correspondre à l’image qu’on se fait d’adultes maitrisant leur quotidien. Il y a beaucoup de joie à voir Reichardt donner vie par vignettes à ce petit monde, et faire souffler discrètement un vent de liberté. […] Showing Up semble par moment ne rien raconter de spécial, mais il montre que tous ces anti-événements bâtissent jour après jour nos vies, nos personnalités, nos communautés, nos liens. C’est moins un microscope tourné sur des détails qu’une fenêtre laissée béante vers l’extérieur, une invitation bienveillante à réinventer le rapport avec notre environnement humain. Le résultat possède une grâce subtile qui n’appartient décidément qu’à Kelly Reichardt. https://lepolyester.com/critique-showing-up/