
Reflet dans un diamant mort
Suite à la disparition soudaine de sa voisine de chambre, un ancien agent secret, reclus dans un palace de la Côte d’Azur, s’imagine que ses ennemis jurés refont surface. Surtout la redoutable Serpentik, qu’il n’a jamais réussi à démasquer. Oscillant entre présent et passé, il remonte le film de sa vie, au risque de découvrir qu’il n’y tenait pas forcément le meilleur rôle. Et que les diamants sont loin d'être éternels…
Critiques
Loin des standards du genre, Cattet et Forzani détournent les codes du polar et du film d’espionnage à la manière dont ils ont revisité le giallo dans Amer. Comme dans leurs films précédents, Reflet dans un diamant mort joue avec les textures, les sons et les sensations pour troubler notre rapport à l’image. Chaque plan est une explosion de formes et de couleurs rappelant aussi bien les bandes dessinées pop art que le cinéma expérimental des années 70. www.hallucinations-collectives.com
Cattet, Forzani et leurs équipes manient un vocabulaire cinématographique qui impressionne dans les éclats de lumière, l’originalité des plans, les mises en scènes somptueuses, les superpositions de matières, le moindre son comme découpé juste pour lui-même… Pas de doute, Reflet dans un diamant mort modernise avec brio le Op art, référence culturelle appuyée par le duo de cinéastes lors de leurs nominations à la dernière Berlinale ainsi qu’au Festival du Film du Luxembourg. À l’intérieur de cet écrin diamanté, sur du velours, le scénario de Reflet dans un diamant mort se permet encore de nous surprendre. On pourrait y voir un simple amalgame de parodies, mais l’intrigue et son dénouement font tout le sel (marin) de cette œuvre. movierama.fr
Reflet dans un diamant mort, dont le récit est bâti autour de la perte de repères d’un ancien espion entre passé et présent, fiction et fantasmes, cinéma et réalité, pioche cette fois dans le registre du récit d’espionnage transalpin, qu’il trouve son origine dans le cinéma ou la bande dessinée, comme dans la série des Diabolik, directement citée ici. […] Cattet et Forzani ne compilent pas les références, ils les remixent selon une recette unique qu’on serait bien en mal d’expliquer et de reproduire. Le résultat est à la fois d’un grand sérieux et garni d’idées fantaisistes sans pourtant jamais tomber dans un cynisme facile de parodie. lepolyester.com