Mad Max : fury road

De George Miller
Tom Hardy, Charlize Theron, Zoë Kravitz
Australie - 2015
2h
science-fiction
VOST
diffusion : 2015
E
P

Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

Prévente des places à partir du 26/11 (pour la nuit complète uniquement).

1 FILM : TARIF HABITUELS
2 FILMS : 10 € / TOUS TARIFS RÉDUITS 8 €
3 FILMS : 12 € / TOUS TARIFS RÉDUITS 9 €

Critiques

  • Mad Max Fury Road est d'une densité thématique folle. Pour un film qui n'est (presque) qu'une longue course-poursuite de deux heures, c'est un tour de force. L'univers du film est posé en deux coups de cuillère à pots puis le propos est déroulé tout le long, via les arcs des protagonistes. Miller dessine une société patriarcale au capitalisme vicié où la classe supérieure boit du lait maternel comme de l'alcool tandis que l'eau est dealée au peuple comme une drogue. Où les villes ne se définissent plus que par leur fonction purement business-minded, raffineries de pétroles où fermes où l'on cultive des balles tout en les semant comme des graines de mort. Le message est limpide. Qui a tué le monde? Les hommes. (…) Mad Max Fury Road c'est littéralement à couper le souffle. www.filmdeculte.com

  • En suivant Max, nous assistions à la fin d’une civilisation en mal de pétrole, tandis que le 7e art voyait se standardiser et péricliter une certaine idée du divertissement. Il est donc logique que Mad Max : Fury Road se déroule en plein désert, dans un monde réduit à sa plus simple expression, océan de sable calciné. Ce théâtre de la désolation n’est pas seulement le décor du film, il est aussi l’allégorie du blockbuster actuel, vaste étendue asséchée, stérile. (…) Un petit monde que George Miller se propose de pulvériser avec une maestria incroyable. En organisant tel un opéra hystérique une interminable course poursuite, à peine interrompue par une brève respiration aux deux tiers du récit, le réalisateur roule littéralement sur la concurrence, écrase ses méthodes, ses réflexes et ses clichés. (…) C’est peut-être là ce qui fait la valeur du film, au-delà de sa stricte perfection technique : sa capacité à pousser le cinéma dans ses derniers retranchements en l’abordant par son versant le plus commun, à savoir le pur divertissement. www.ecranlarge.com