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Mémoires d'un corps brûlant
Ana a l’âge où l’on peut enfin vivre pour soi. Après tant d’années passées sous le joug du père, du frère, du mari, elle vit sa vraie jeunesse, s’épanouissant dans une féminité enfin libérée. Elle nous transporte d’une époque à l’autre en évoquant les souvenirs d’une vie entre tabous, sentiment de culpabilité et désirs secrets.
Séance unique le vendredi 14 mars à 21h dans le cadre du festival FECHAL - Festival de cinéma hispano-américain et lusophone à Poitiers accompagnée d'une lecture poétique en espagnol par l'association étudiante Versatil de Sciences Po en introduction à la projection.
Critiques
Memorias de un cuerpo que arde […] est le portrait intimiste, presque de l'ordre de confession, d'une femme costaricienne d'environ 70 ans. Le parti pris, original, est ici d'incarner les voix et souvenirs de plusieurs femmes du même âge, en un seul personnage dont on accède au présent, comme à certains souvenirs par des flash-back. Par l’alternance de leurs voix, comme pour révéler les pensées de celles-ci, c'est l'évolution entre les interdits, parfois transgressés, et un désir aujourd'hui moins réprimé, qui est mis en évidence, tout comme les violences masculines. https://www.abusdecine.com/critique/memorias-de-un-cuerpo-que-arde/
Des baisers volés de l’adolescence aux premières menstruations en passant par le plaisir de l’onanisme et la ménopause, la caméra embrasse le corps féminin dans tous ses états, avec la douceur d’une caresse. Un geste de cinéma qu’on aimerait voir plus souvent. https://www.troiscouleurs.fr/cinema/cinema-critiques/memoires-dun-corps-...
Le poids de la honte, de la religion, de l’autorité patriarcale, de l’ignorance comme arme de contrôle… L’innocence, l’injustice, la colère, l’enfance, l’adolescence, la maternité, le fardeau des années qui passent, et qui finissent par libérer… La jouissance, le plaisir, la joie… « Je remercie Dieu de ne pas être née homme. » La femme qui prononce ces mots exprime le soulagement de ne pas être du côté de ceux qui détruisent, mais, surtout, la reconnaissance d’être une femme, d’avoir survécu, compris. Et de savoir. https://www.bande-a-part.fr/cinema/critique/magazine-de-cinema-memoires-...