NYMPHOMANIAC - VOLUME 1
La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.
Le mardi 11 mars à partir de 18h30, soirée spéciale avec diffusion des deux volumes.
Tarifs
Un film : tarifs habituels
Les 2 films : 8 €
Critiques
Il est bien entendu dommage de découvrir le film dans une version censurée de 4 heures (coupée en deux parties de surcroît) (…). Pas de quoi pourtant affrioler le chaland puisque le sexe chez Lars von Trier n’est pas vraiment conçu comme une partie de plaisir. Le cinéaste suit plutôt ici les traces d’un Peter Greenaway en racontant par chapitres la vie sexuelle mouvementée d’une nymphomane. En se servant des nombres, mais aussi de métaphores liées à la pêche à la mouche, le réalisateur s’ingénie à brouiller les pistes pour tenter d’explorer au plus profond la différence fondamentale entre baiser et faire l’amour. Avec une structure narrative héritée des Contes des mille et une nuits, Lars von Trier fait de Charlotte Gainsbourg une Shéhérazade moderne qui recherche le salut à travers une confession faite à un inconnu (excellent Stellan Skarsgard). www.avoir-alire.com
Si l’on en croit le carton d’ouverture, le Danois fou ne revendique que la version intégrale de 5h30 (avec inserts pornos) que l’on ne verra peut-être jamais. Ultime provocation du cinéaste qui renie son film avant même qu’il ne commence ? Il a bien tort. Nymphomaniac - Volume 1 est d’une beauté bergmanienne. (…) Ce premier volet, concentré sur les jeunes années de Joe (interprétée par la novice Stacy Martin, remarquable), dessine le portrait terrassant d’une malade de l’amour dont le rapport pathologique au sexe et la somme des expériences offrent un tableau goguenard de nos mœurs et de ses hypocrisies. cinema.nouvelobs.com
L'attente était trompeuse : découvrir (…) Nymphomaniac (…), c'est un peu comme si l'on avait commandé une anthologie grand format de photos pornos et qu'on recevait à la place un gros roman libertin du XVIIIe siècle, quelque part entre Moll Flanders et le marquis de Sade (expurgé). Et, finalement, on aime assez ça. Télérama