Satoshi Kon, l'illusionniste

De Pascal-Alex Vincent
France, Japon - 2021
1h22
documentaire
diffusion : 2021
E
P

Le mangaka et cinéaste d’animation Satoshi Kon est mort brutalement en 2010, à l’âge de 46 ans. Il laisse une oeuvre courte et inachevée, qui est pourtant parmi les plus diffusées et les plus influentes de l’histoire de la culture japonaise contemporaine. Dix ans après sa disparition, ses proches et ses collaborateurs s’expriment enfin sur son travail, tandis que ses héritiers, au Japon, en France et à Hollywood, reviennent sur son legs artistique.

Dans le cadre de la soirée SATOSHI KON le samedi 16 octobre :

20h : L'ILLUSIONNISTE
22h : PERFECT BLUE ( premier long-métrage DE Satoshi Kon)

UN FILM : TARIFS HABITUELS
TARIF SOIRÉE 16 OCTOBRE : 11 € / 8 €

Critiques

  • Kon Satoshi fut une étoile filante de l’animation japonaise, auteur d’une œuvre courte (quatre films et une série) mais à l’influence considérable. Le documentaire de Pascal-Alex Vincent, projeté en avant-première à Cannes Classics, parvient à trouver un équilibre juste pour intéresser le néophyte en remontant chronologiquement la filmographie, les thèmes et motifs formels du réalisateur tout en captant l’attention des connaisseurs à travers les réflexions des nombreux intervenants. eastasia.fr

  • En seulement quatre longs-métrages, une série et quelques mangas, le réalisateur japonais Satoshi Kon a révolutionné le rapport de l’animation au 7e art. Avec sa maîtrise, son exigence et sa créativité anxieuse, il a contribué à la sortir d’un carcan enfantin et divertissant, tout en lui apportant une acuité et une force évocatrice venues défier la prise de vue réelle. Inventif, expérimentateur, le cinéaste n’a cessé de s’interroger sur la porosité entre réalité, rêve et fiction, les conjuguant à l’envi dans des œuvres osées, ambitieuses et folles, de PERFECT BLUE à PAPRIKA en passant par PARANOIA AGENT. C’est à cet immense artiste, disparu prématurément à l’âge de 46 ans en 2010, que Pascal-Alex Vincent rend hommage. cinemateaser.com

  • Une filmographie aussi complexe que celle de Satoshi Kon ne pouvait refléter qu'une personnalité tout aussi complexe et tourmentée, contrairement à ce que laisse penser l'affiche qui le représente avec un visage apaisé. Le documentaire n'essaie pas de pénétrer cette dimension insaisissable de l'artiste, mais plutôt de mettre en lumière les paradoxes qui entouraient cet homme discret et timide, mais parfaitement conscient de son talent (ce qui le rendait radical, voire tyrannique, durant la conception de ses films, mais pas forcément imbu de sa personne). ecranlarge.com

  • Dans ce beau portrait du réalisateur, on replonge au sein d’une œuvre capitale, poétique et inventive, aux héritages multiples. revusetcorriges.com