Permanent vacation
Deux jours et demi de la vie d'Aloysious Parker, dit Allie, jeune vagabond à la dérive dans un NewYork délabré, rencontrant d'autres personnes qui, comme lui, vivent aux frontières d'un monde qu'ils ne savent comment habiter. Une ballade entre rock et punk, en état suspendu de "vacances permanentes", qui exprime au plus près la soif poétique d'une génération qui se démarquait des militants seventies.
Critiques
Souvent, voir le premier film d'un cinéaste dont la réputation n'est aujourd'hui plus à faire, donne l'impression peu agréable d'assister à un brouillon de l'œuvre à venir, de voir essentiellement un style qui se cherche. Étrangement Permanent vacation, film liminaire de Jim Jarmush, procure l'effet inverse. Tout en lui, malgré, ou plutôt grâce à ses conditions de production assez faibles, rend compte du style du cinéaste, déjà affirmé et qui ne se démentira jamais réellement. […] Œuvre magnifique, […] Permanent vacation s'intéresse aux oubliés d'une civilisation qui laisse de côté sans remord ceux qui ne peuvent ou veulent s'y adapter. www.ecranlarge.com
Permanent Vacation est le film de fin d'études de Jim Jarmusch financé avec l'argent destiné à payer ses frais de scolarité. Remarqué dans de nombreux festivals en 1980, on retrouve les marginaux qui peuplent le cinéma de son auteur. La Grosse Pomme peut être plaisante à habiter mais pour une minorité seulement. L'American Dream laisse trop d'êtres humains de côté et la solution pour s'en sortir demeure la fuite […]. cinema.jeuxactu.com