Nowhere
L'histoire d'un voyage en apnée dans la journée banale d'un adolescent de Los Angeles âgé de dix-huit ans, Dark Smith, hanté par la fin du monde et la quête de l'amour pur.
Séance unique dans le cadre de la rentrée arc-en-ciel 2024.
Critiques
Dans un monde où l’individualisme, le capitalisme et la consommation abusive sont devenus fondements de base, nous suivons au quotidien dans ce film les aventures sentimentales, sexuelles et sociales d’un groupe de jeunes adolescents, en transition vers l’âge adulte, et qui, perdus, échouent dans la société de consommation et son « absurdité »… Destructeur, décadent et déshumanisé : ainsi est présenté le monde, monde dans lequel les valeurs et la bonne conscience semblent avoir disparues et où la défonce, le sexe, la vie de luxure et le pêché semblent être l’ordinaire. A la manière d’une tragédie grecque antique, dont la fin est déjà connue dès le lever de rideau, Nowhere parvient à aspirer le spectateur et à le faire sombrer dans la lente descente aux enfers des protagonistes. - Maze
L’adolescence est au minimum la fin d’un monde – celui de l’innocence, de l’insouciance, ou de l’espoir, que Dark trouve littéralement sur une serviette dans une soirée. Nowhere le traite comme jamais, et comme Kaboom n’y arrivera pas des années plus tard. Le nouveau millénaire est proche, et Nowhere est non seulement le feu d’artifice d’une trilogie, mais aussi d’une époque. - Le Bleu du Miroir