Les sans-dents

De Pascal Rabaté
Avec Yolande Moreau , Gustave Kervern , François Morel
France - 2020
1h25
comédie
VF
diffusion : 2022
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Un clan vit à rebours de la civilisation, dans l'inframonde d'une décharge. Cette mini-tribu recycle en toute illégalité notre rebut pour s'aménager de manière étonnante un hameau de bric et de broc. La vie pourrait ainsi couler si une équipe policière ne se mettait sur leurs traces…

L’avant-première du 19 avril à 19h sera suivie d’un échange avec Pascal Rabaté, le réalisateur. En partenariat avec l’Association 9 e Art en Vienne.

TARIFS AVANT-PREMIÈRE 19 AVRIL : 5,50 € / 4 € (TARIFS RÉDUITS)

Critiques

  • L’auteur de bandes dessinées Pascal Rabaté s’était mis au cinéma en adaptant sa propre BD Les petits ruisseaux en 2010. Il nous revient aujourd’hui avec une comédie gentiment foutraque, sur le fil de l’absurde façon Tati ou P'tit quinquin et… sans dialogues ! « Je voulais parler des gens dont on parle peu. Il y a assez peu de films sur les catégories sociales ou les gens qu’on a laissés sur les bords. J’ai commencé à élaborer une idée de peinture de groupe et pour parler de ceux à qui on ne laisse pas la parole, faire un film sans voix me semblait logique. […] J’avais surtout envie de faire un film sur les décharges, sur les glaneurs comme les a appelés Agnès Varda, ces chiffonniers, ces personnes qui laissent peu de traces dans la littérature si ce n’est de façon misérabiliste. J’avais envie d’une comédie qui parlerait de ça, en me disant que je pourrais peut-être traiter cela de façon humoristique et sensible » (Pascal Rabaté – cineuropa.org). Le Dietrich

  • Y a-t-il actuellement un autre pays qui compte autant d’ « allumés » que la France parmi ses réalisateurs de cinéma ? Chacun dans son genre, Bruno Dumont, Gustave Kerven et Bruno Delépine, Gaspard Noé, Antonin Peretjatko, Jean-Christophe Meurisse et … Pascal Rabaté, le réalisateur de Les sans-dents, proposent des films qui vont plus loin que le burlesque en puisant abondamment dans l’absurdité, que ce soit au niveau du fond ou de la forme. […] Les influences qu’on recense dans Les sans-dents sont nombreuses, les plus importantes étant le cinéma de Jacques Tati et celles venant de certains réalisateurs de la comédie italienne des années 70 comme Ettore Scola et son Affreux, sales et méchants. Toutefois, le cinéma de Pascal Rabaté est quand même très personnel et doit beaucoup, avant tout, à sa grande expérience d’auteur de bandes dessinées. On peut penser que Les sans-dents rebutera complètement pas mal de spectateurs, enchantera pas mal d’autres et laissera tous les autres osciller, selon les scènes, entre ces deux jugements extrêmes. www.critique-film.fr