Le masque du démon

35 mm

De Mario Bava
Barbara Steele, Andrea Checchi, John Richardson
Italie - 1960
1h25
horreur
VOST
diffusion : 2016
E
P

Dans la Moldavie du XVIIe siècle, la princesse Asa Vajda, soupçonnée de sorcellerie, est condamnée par l'Inquisition et meurt en maudissant sa propre famille, responsable de son sort. Au XIXe siècle, les docteurs Kruvajan et Gorobec, en route pour un congrès médical, découvrent en chemin le cercueil d'Asa et la réveillent par inadvertance. Celle-ci entreprend alors méthodiquement de se venger...

Le film sera précédé des courts-métrages Fantasmagorie et La prima donna :

FANTASMAGORIE
De Patrice Molinard / France – 1963 – 40 min.
Auteur des photos de repérage du Sang des Bêtes de Georges Franju (son beau-frère), Patrice Molinard réalise en 1962 un sommet du fantastique français : un film de vampire avec Édith Scob en croqueuse d’enfants et Venantino Venantini dans le rôle d’un émule de Dracula, le tout dans une poétique Transylvanie val-d’oisienne. Redécouvrir Fantasmagorie est un choc. Car pour le résumer d’une formule excessive mais néanmoins pertinente, voici peut-être le chaînon manquant entre Nosferatu, Vampyr et… Lost Highway !

LA PRIMA DONNA
De Philippe Lifchitz / France – 1964 – 10 min.
Splendeur et décadence de la Pasta, une chanteuse lyrique, et de sa rivale, Mlle Mimi, une cantatrice qui, affublée d’une double tête, chante en stéréo… Raconté du point de vue de la presse people des années 1960 avec un montage photos digne de La Jetée de Chris Marker, porté par la présence de Nelly Kaplan et la voix off de Jacques Dufilho, La Prima Donna prolonge toute une tradition fantastique française, entre loufoquerie, surréalisme, absurde et merveilleux.

TARIFS HABITUELS.
Pré-achat des places à la salle conseillé à partir du 17/10/16 (aux heures de séance).

Critiques

  • Dès les premières images, Le masque du démon vous plonge dans une ambiance captivante et morbide à souhait. L'utilisation du noir et blanc y est aussi pour beaucoup. Alors que l'on reconnaîtra plus tard le travail de Mario Bava avec ses couleurs, ici il nous prouve que tout n'est que jeu d'ombre et de nuances. (…) N'ayons pas peur des mots, Le masque du démon est un chef d'œuvre indémodable. Film fort au moment de sa sortie celui-ci garde, quarante plus tard, une charge émotionnelle non négligeable ! www.devildead.com

  • À l’époque où l’art baroque s’empare du cinéma horrifique en Angleterre, le reste du monde a bien du mal à concurrencer les créations réunissant les trois grands noms de l’époque Outre-Manche : Peter Cushing, Christopher Lee et Terence Fischer. Pourtant, il est une personne en Italie capable de créer une réelle dynamique cinématographique capable de lutter contre les productions de la Hammer et de ses à-côtés. Cet homme, c’est Mario Bava. (…) Le masque du démon reste et restera un tournant capital dans l’histoire du cinéma du genre (et du cinéma italien du même coup qui y gagnera ses lettres de noblesse). De nombreux aficionados considèrent d’ailleurs cette première œuvre comme la meilleure du réalisateur, choix compréhensible au vu de la qualité picturale du métrage. www.cinemafantastique.net