La peau de Bax
Le matin de son anniversaire, Schneider, tueur à gages et père de famille dévoué, est missionné pour abattre Ramon Bax. Écrivain solitaire vivant au milieu des marécages, c’est une cible facile. Schneider accepte, il sera rentré pour dîner. Mais la tâche se révèle plus compliquée que prévue.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.
Critiques
Le film d'Alex van Warmerdam (Les Habitants, Borgman) a une grande qualité : il ne va jamais là où on l'attend. Le récit se joue des apparences, multiplie les coups de théâtre et les ruptures de ton. Parti sur une base dramatique, il se révèle proche des comédies noires et un peu barrées des frères Coen par ses dialogues absurdes, son burlesque à froid et un peu trash. Un genre de Fargo où les polders auraient remplacé les plaines enneigées du Minnesota. (...) Pas de décor urbain, mais un paysage de marais recouverts de roseaux où les personnages se perdent et se déchirent pour notre plus grand plaisir. www.telerama.fr
Maître de l’absurde, le néerlandais Alex Van Warmerdam pervertit les codes du thriller et du western avec son neuvième film La Peau de Bax, petite perle d’humour noir, qui, derrière son aspect ludique et désopilant, cache une recherche esthétique méticuleuse. www.avoir-alire.com