La classe ouvrière va au paradis
Lulù Massa est ouvrier modèle : son rendement est cité en exemple par son patron. Les autres travailleurs ne voient pas d'un bon œil ces cadences infernales, et il est détesté de ses collègues dont il méprise les revendications. Bercé par les rêves de la société de consommation Lulù réalise parfois la vanité de la vie qu'il s'impose. Alors qu'il se coupe un doigt accidentellement, les autres ouvriers, par solidarité, se mettent en grève...
Critiques
En 1972, La classe ouvrière va au paradis remporte la Palme d’or ex æquo avec L’affaire Mattei de Francesco Rosi. Hormis leur origine transalpine, ces deux long métrages ont en commun la critique (implicite ou explicite) des manigances du pouvoir, un réalisme exacerbé et une volonté farouche de dénoncer ces abus. Un cinéma réaliste qui marque l’âge d’or du cinéma de gauche, dit "cinéma politique". Autre point commun : Gian Maria Volonté. Le charismatique acteur y tient les deux rôles principaux et reçoit à cette occasion une Mention spéciale du jury. - à voir à lire