L'amant d'un jour
Gilles est professeur de philosophie et entretient une liaison avec une de ses étudiantes, Ariane, qui habite avec lui. Un jour, sa fille Jeanne – qui a l’âge d’Ariane – revient vivre chez lui suite à une rupture amoureuse douloureuse. Les deux femmes font connaissance.
Critiques
Un amour filial bouleversant et une rencontre amoureuse vibrante nourrissent ce récit à trois – et troisième volet d’une trilogie –, incarné par la fille du cinéaste et deux nouveaux venus dans son univers. C’est fort. C’est intime et c’est universel. www.bande-a-part.fr
Oeuvre romanesque à l’intemporalité envoûtante, L’Amant d’un jour s’amuse du réel, intensifie les affects, densifie les sentiments et exalte deux idéaux, à la fois extrêmes et purs, pour nous offrir une nouvelle et éclatante démonstration du talent de Garrel, l’un des rares cinéastes masculins à représenter des figures féminines aussi belles, mystérieuses et fantasques. www.cinechronicle.com
Partant d’un canevas somme toute modeste et peu exaltant en tant que tel, Garrel réussit une peinture cruelle des rapports humains, avec une acuité dans les dialogues et un sens de l’observation qui ne l’ont jamais autant rapproché de Rohmer. (…) Conte (im)moral et intemporel, L’Amant d’un jour transcende son décor convenu (couloirs universitaires, ruelles parisiennes maintes fois filmées), pour distiller soixante-seize minutes d’émotions pures, sans ornements ni artifices. www.avoir-alire.com