Junk Head
Dans un futur lointain, et à force de manipulations génétiques, l’humanité a réussi à atteindre une quasi immortalité. Cependant, elle a perdu la possibilité de se reproduire et court à l’extinction. Afin d’enquêter sur les secrets de la procréation, un homme est envoyé au plus profond de la terre, là où vivent des clones mutants prêts à se rebeller contre leurs créateurs…
Écoutez les réactions des spectateurs et spectatrices à la sortie de la séance de JUNK HEAD par ici >>> https://soundcloud.com/ <<<
Capsule radio réalisée par les ambassadeurs et ambassadrices du Dietrich, diffusée dans l'émission Quartier Libre sur Radio Pulsar.
Critiques
2014 : Takahide Hori, un décorateur d’intérieur japonais de 43 ans, laisse pantois ceux qui découvrent Junk Head, petit bijou post apocalyptique de trente minutes en stop motion, qu’il fabriqua tout seul durant quatre ans. 2017 : après maints obstacles douloureusement surmontés, toujours en solo, il le prolonge en long-métrage. Sorti au Japon cette année, Junk Head, c’est un peu Giger dialoguant avec les frères Quay, avec Tetsuo pour modérateur. Le tranchant métallique cyberpunk s’arrondit au contact de poupées, avec un ingrédient essentiel : un humour déjanté, à l’instar de ces dialogues incohérents sous-titrés en langage intelligible. Un génie est né et vous livre son univers hallucinant où riment amour, gore et beauté. L’Étrange festival
Cette authentique aventure de cinéma indépendant en solitaire a duré 7 ans pour Takahide Hori, qui ne se définit pas lui-même comme une personne adepte de la collaboration : « Pendant les 4 premières années, j’ai travaillé seul. Le plus gros défi était de garder ma détermination malgré la solitude. Mais l’animation image par image permet chaque jour de réaliser quelques secondes d’images, et à la fin de la journée on a la joie de voir les personnages prendre vie pour quelques secondes. » Lauréat du Prix Satoshi Kon au Fantasia Festival de Montréal, du Prix du Meilleur Nouveau Réalisateur au Fantastic Fest et de la Cigogne d’Or du meilleur film d’animation au Festival du Film Fantastique de Strasbourg, Junk Head représente exactement le type d’expérience en stop motion destinée à un public ado/adulte à soutenir, et qui donne envie de se ruer en salles. littlebiganimation.eu
Fable de science-fiction horrifique animée image par image, Junk Head de Takahide Hori a, de par sa performance artistique et son propos, tout du chef-d’œuvre en devenir. faispasgenre.com
Pour un premier long métrage, Takahide Hori nous a convaincu. Après sept ans de travail et 140 000 prises de vues, le réalisateur nous offre une oeuvre durant laquelle le spectateur est plongé dans un univers dystopique auquel lui même ne peut échapper. Même si il faut du temps pour s’habituer à cette réalisation en « stop-motion », le spectateur est très vite initié à la découverte de ce monde et de cette vie prosaïque qui résonne comme un semblant de similarité à notre société actuelle. Là où le personnage traverse ce qui semble n’être qu’un simulacre de déchet nucléaire, le spectateur y voit alors un écho à la société, aux problèmes environnementaux qui émane de l’humanité. L’adoption de personnages en pâte à modeler si parfaitement réalisés permet au réalisateur d’accéder de façon quasi réelle aux enjeux sociaux mais également d’atteindre le spectateur, à tel point que l’identification caresse chacun. L’esthétique unique de cette œuvre promet une belle expérience cinématographique, qui mérite d’être vécue. Louanne Salinier, ambassadrice du Dietrich