Il reste encore demain
Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.
Séance unique le lundi 25 novembre à 20h30 proposée dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes par le Réseau violences conjugales de Poitiers. La projection sera suivie d’un débat animé par les professionnel·le·s membres du réseau violence conjugale.
ENTRÉE LIBRE.
Critiques
Dans un pays où les voix féministes arrivent enfin à se faire entendre, notamment après le choc du féminicide d’une étudiante, Giulia Cecchettin, la néo-cinéaste signe une ode à l’émancipation féminine, sur fond de violences conjugales et pauvreté. […] Pamphlet contre le patriarcat qui camoufle ses revendications dans un écrin scintillant, en noir et blanc, le métrage s’affirme comme un pur divertissement, généreux dans son romantisme et sa poésie. - abus de ciné