Baisers volés

De François Truffaut
Avec Jean-Pierre Léaud, Claude Jade, Daniel Ceccaldi
France - 1968
1h30
comédie, romance
VF
diffusion : 2020
E
P

Après son service militaire, Antoine Doinel, toujours amoureux de Christine Darbon, cherche un emploi. Après s'être fait renvoyer d'un travail de veilleur de nuit, il est engagé dans une agence de détective privé où on lui confie une mission dans un magasin de chaussures. Le propriétaire, M. Tabard, cherche à découvrir la raison de la haine de ses clients et de sa femme à son égard.

 

La projection de BAISERS VOLÉS sera suivie d'un échange avec Marek et Franck Marguin, éditeur de la collection 9½ autour de Truffaut et de la réalisation de cet album (une dédicace aura lieu en fin d'après-midi ce même jour à la librairie Bulles d'Encre). Et c’est l’occasion de retrouver le talentueux Michael Lonsdale qui nous a quittés récemment.

Critiques

  • Baisers volés est sans aucun doute de tous les films de Truffaut, celui qui allie le plus tendresse et drôlerie, légèreté et mélancolie […]. L’improvisation contribue pour beaucoup à la fraîcheur et au caractère burlesque du film : beaucoup de scènes sont ainsi muettes et nous comprenons souvent les dialogues par la gestuelle. Les dialogues sont donc eux aussi souvent improvisés (comme cette scène où Claude Jade cherche le métier d’Antoine) et les acteurs avouent eux-mêmes qu’ils jouaient quand ils avaient le temps ! […] De ce caractère improvisé émane un charme ensorcelant, à la fois suranné et intemporel, contribuant à un film inclassable mêlant admirablement les genres, ne cessant jamais de nous dérouter. inthemoodforcinema.com

  • Le héros Antoine Doinel, qui aura immortalisé l’acteur Jean-Pierre Léaud, on l’avait découvert émerveillé en polisson attachant dans le magnifique Les 400 Coups en 1959. […] Film des contrastes, alliant rires et tendresse, légèreté et profondeur, simplicité et complexité, réalisme et rêvasserie, Baisers Volés s’impose comme la quintessence d’un cinéma « d’auteur populaire ». Avec un amour incommensurable pour son personnage, Truffaut observe avec une étourdissante simplicité frôlant la valse cinématographique, son Antoine Doinel toujours à la recherche de lui-même, du bonheur et de la quiétude, toujours aussi instable, insaisissable pour lui comme pour un spectateur fasciné par cet ancien petit garçon qui essaie d’ancrer un pied dans sa vie. mondocine.net

  • Baisers volés commence le dernier jour de service militaire d’Antoine Doisnel et se termine juste avant son mariage, raconte François Truffaut. « Le style de Baisers volés est réaliste et léger, l’action n’avance qu’avec des petits événements très simples. Le titre est extrait d’une chanson de Charles Trenet, Que reste-t-il de nos amours ? Je souhaite évidemment que le film ressemble à cette chanson. C’est la première fois que nous faisons un film à prétentions comiques. » L’objectif est atteint. Baisers volés narre l’éducation sentimentale d’Antoine Doinel […]. Toujours aussi instable face à la vie sociétale, il multiplie les métiers (détective privé, veilleur de nuit, employé dans un magasin de chaussures, etc). De même que les relations amoureuses. Antoine se cherche pour notre plus grand bonheur. avoir-alire.com