Le serment de Pamfir
Dans une région rurale aux confins de l’Ukraine, Pamfir, véritable force de la nature, retrouve femme et enfant après de longs mois d’absence. Lorsque son fils se trouve mêlé à un incendie criminel, Pamfir se voit contraint de réparer le préjudice. Mais devant les sommes en jeu, il n’a d’autre choix que de renouer avec son passé trouble. Au risque de tout perdre.
*PREMIER LONG-MÉTRAGE*
Critiques
Il est difficile de faire rentrer le long métrage dans une seule case – et c’est l’une de ses qualités les plus remarquables. C’est certes un drame politique et sombre à la frontière de l’Ukraine et de la Roumanie. Mais c’est aussi un postulat de western et un thriller d’arnaqueurs ; le film contient des touches de comédie absurde et peut virer au pur film d’action tandis qu’enfle petit à petit une tension de folk horror. On peut tout à fait saluer la capacité de Sukholytkyy-Sobchuk à varier les tons sans enfermer son film dans un genre – le résultat sait être aussi imprévisible qu’excitant. www.lepolyester.com
Pamfir est une réflexion intéressante sur les limites du libre arbitre et l’influence de variables aussi diverses que la corruption, la religion, ou l’honneur familial. Mais le cinéaste évite la tonalité dramatique, optant avec bonheur pour un mélange des genres : chronique familiale, comédie de mœurs, polar, et même tragédie grecque et film de yakuza. www.avoir-alire.com