Port authority
C’est l’histoire d’une rencontre, entre un jeune homme blanc qu’on prend pour un loser et qui tente de survivre dans un New York qui ne veut pas de lui, et une « famille » de danseurs noirs et queer de Harlem adeptes du « voguing ». Parmi eux, il y a une fille superbe. Mais voilà, elle n’est pas seulement une fille superbe.
PREMIER LONG-MÉTRAGE.
En raison du contexte actuel lié à l’épidémie du Covid-19 et la « Queer Week » ayant été annulée, le film ne sera malheureusement pas suivi d'une discussion comme c'était prévu initialement.
Critiques
Une vibration de couleurs et d’émotions, dans un New York lumineux et fascinant. Danielle Lessovitz donne à voir un film généreux, sensible, raconté comme un hymne à la tolérance. www.avoir-alire.com
En jouant la simplicité, Lessovitz dépasse le sujet à thème et le film dossier sur les amours entre un garçon et une fille trans, pour s’attacher avant tout à une rencontre. Les motifs de l’approche, de la séduction, de la découverte, de l’interrogation, du doute, de la crainte, du remords, sont autant de fils finement tissés, et sans effet coup de poing. Une douceur qui n’en rend que plus subtile cette aventure transgressive aux yeux de la nature, mais limpide aux yeux du sentiment et du désir. www.bande-a-part.fr
Paul suit un danseur qui vit dans son refuge jusqu’à une soirée très spéciale où se retrouve un autre type de famille : une communauté de danseur queer, gay et trans. Wye sera sa clef d’entrée dans cet univers, mais elle est aussi la notre. Elle est celle qui permet au spectateur de pénétrer un monde fermé, où Paul n’aurait pas été le bienvenu. Cette rencontre est le point majeur et passionnant du film, la découverte de la famille LGBTQ, composée comme un rempart contre l’hostilité du monde (...). Un film comme celui-ci est important, témoin d’une époque qui vit ses différences au grand jour, dans un flot d’enthousiasme communicatif. www.lebleudumiroir.fr