Décidément cette année, la programmation du festival de Gérardmer a mis l'accent sur des propositions singulières ! Else est de celles-là. Après une longue gestation de 13 ans (on comprend pourquoi tant le projet est ambitieux), Thibault Emin, fasciné par le métamorphisme et sous influence avouée de Cronenberg et Shinya Tsukamoto (Tetsuo), adapte en version longue le court-métrage qu'il avait produit pendant ses études à la Fémis. Il en résulte un premier long-métrage intime, poétique, organique, hallucinatoire, déroutant, agaçant aussi parfois, mais il se dégage de ce huis-clos métaphysique (aux effets spéciaux bluffants, et ce avec un budget restreint et sans recours ou presque à l'IA) une radicalité qui force le respect. Le Dietrich

D’une ambition folle, Else tient la gageure d’imposer un univers de fantastique cosmique et organique qu’on croyait réservé au cinéma d’animation. On pense évidemment aux transformations du corps cronenbergiennes ou aux paysages infernaux de Clive Barker, mais le cinéaste impose surtout une vision intime unique, aux multiples lectures symboliques, où la peur du néant s’entremêle à l’osmose de l’amour. Une merveille. https://www.etrangefestival.com/2024/fr/movie/else

Métamorphisme, triangle des Bermudes acoustique, neurones miroirs, fusion spatio-temporelle et court-circuit des pensées : bienvenue dans le monde plus qu’étrange, ensorcelant et totalement hors normes de Else du Français Thibault Emin. Un film apocalyptique et proto-philosophique aux effets spéciaux stupéfiants […] qui entraînera progressivement le spectateur au cœur d’un vortex sidérant allant bien au-delà de son apparence initiale de bizarrerie psychédélique anecdotique. https://cineuropa.org/fr/newsdetail/467029/