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Les Délices de Tokyo
Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ». Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable...
Séance unique le jeudi 20 mars 2025 à 12h15, ouverte au public et à destination des enseignant.e.s inscrit.e.s au dispositif Lycéens et Apprentis au cinéma. Projection suivie d’une intervention d’analyse filmique du spécialiste du cinéma japonais Hervé Tourneur.
Projection proposée par ALCA Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du dispositif lycéens et Apprentis au cinéma dans l’Académie de Poitiers.
Critiques
La cinéaste a toujours su, au fil d’une filmographie gracieuse, préserver le mystère de ses personnages et ainsi leur vérité, l’inattendu de leur rencontre. Ici, avec Tokue et Sentaro, l’esquive se fait malice : en nous privant des secrets de la cuisine, elle semble nous rappeler, à l’heure où la téléréalité s’en goinfre, que l’art de la gastronomie ne s’apprend jamais vraiment que dans l’intimité partagée des corps au-dessus des fourneaux, les murmures sibyllins, et les rencontres qui nourrissent le cœur. Le Monde
Au travers de ces charmants portraits, sans angélisme aucun […], Les Délices de Tokyo réussit à parler à la fois d'un passé douloureux et de la perte des traditions. Émouvant en diable, le film aborde la maladie, la précarité dans la vieillesse, ceci avec un tact inouï. Mais il invite avant tout à profiter des petites choses de la vie, et trouve lui-même un équilibre entre la fibre contemplative de l'auteur et une vision plus sociale de l'évolution de notre monde. Un film tout simplement bouleversant. https://www.abusdecine.com/critique/delices-de-tokyo-les/
Derrière la simplicité trompeuse de ce récit intime et joliment photographié, plusieurs voiles se retirent progressivement pour révéler quelque chose d’un peu plus tourmenté. […] Le rythme langoureux et la sentimentalité des films de la réalisatrice offrent ce goût si délicat et réconfortant, regorgeant d’humanité à vous en grossir le coeur, et mettant en lumière, comme son compatriote Kore-eda, ces oubliés trop rarement montrés à l’écran. https://www.lebleudumiroir.fr/critique-les-delices-de-tokyo/