Chien de la casse
Dog et Mirales sont amis d’enfance. Ils vivent dans un petit village du sud de la France et passent la majeure partie de leurs journées à traîner dans les rues. Pour tuer le temps, Mirales a pris l’habitude de taquiner Dog plus que de raison. Leur amitié va être mise à mal par l'arrivée au village d'une jeune fille, Elsa, avec qui Dog va vivre une histoire d'amour. Rongé par la jalousie, Mirales va devoir se défaire de son passé pour pouvoir grandir, et trouver sa place.
Film coup de coeur de l'équipe du cinéma
Critiques
Dans les rues caressées par le Sud, Dog et Mirales voguent, l'ennui en guise de flot, leur amitié fidèle, de l'enfance aux jours présents, défie les années, défie le temps. Puis, vint Elsa, espiègle et ravissante. Semant le trouble dans leur quiétude charmante, Dog succombe, emporté par la passion, mais Mirales, jaloux, succombe à l’émotion. Il doit grandir, faire face à l'adversité. S'affranchir du passé pour trouver sa vérité. Leur lien est mis à rude épreuve. Mais comme la vigne, il résistera aux intempéries extérieur. Chien de la casse, un joyau rare et précieux. Qui délivre un message profond et singulier. Avec un casting brillant, d'acteurs aux talents audacieux, Anthony Bajon, Galatea Bellugi, si envoûtants, si vrais. L'ambiance oscille entre réalisme et poésie. La photographie et la musique subliment chaque scène. Les sujets universels tels que l'amitié et l'amour, sont traités de manière originale, en profondeur. Le film nous secoue tout en nous hypnotisant. Les personnages sont touchants et poétiques. Les dialogues ciselés, les rimes dansent, la mise en scène subtile, gracieuse, intense. Comme un poème de Baudelaire ou Rimbaud, Chien de la casse est une oeuvre d'art à part. Des personnages attachants, qui vivent en nous. Au-delà du film. Un film qui dépoussière le cinéma français, drôle, poignant, beau, fort, il marque les esprits. Jean-Baptiste Durand est un réalisateur à suivre. Son premier film est une pépite, un pur plaisir. - Lucas, ambassadeur cinéma étudiant du Dietrich
D’emblée, Chien de la casse impose sa stylisation, qui l’inscrit dans une généalogie remontant à Pagnol, Giono, voire au Renoir de Toni. […] Durand fait ressortir les accents et les scansions de la parole, inventant une langue qui, tout en s’appuyant sur les expressions de l’époque, développe sa propre poésie. - Cahiers du Cinéma