Adieu les cons
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Critiques
Les comédies d’Albert Dupontel, on sait désormais comment elles fonctionnent : une combinaison adroite et équilibrée de slapstick cartoonesque et de sensibilité fleur bleue, un rythme frénétique dans le montage, une mise en scène débordant d’idées dingues et de grands angles déformants, des seconds rôles frappadingues qui font presque autant d’effet en une minute qu’une tête d’affiche sur une heure et demie... [...] Mais si l’on sait depuis longtemps que le cinéma de Terry Gilliam – et des Monty Python par extension – est l’une de ses plus précieuses sources d’inspiration (le cinéaste britan-nique fait à nouveau ici un petit caméo amical), Adieu les cons crée la surprise en s’imposant presque comme le Brazil de Dupontel. Soit une fable délirante et perfusée à la plus subtile des candeurs, où un personnage – voire deux ou trois – se lancent dans une quête mêlant l’absolu intime à la tentative de libération sociétale. www.abusdecine.com
Comme souvent dans les films d'Albert Dupontel, et Adieu les cons n’échappe pas à la règle, le langage est brillamment mis à l’honneur et les dialogues sont délicieusement incisifs, poétiques et très souvent à double sens, sans pour autant abuser de la métaphore. Adieu les cons, vrai clin d’œil à Brazil, se révèle donc un très bon cru, subtil, drôlissime, mais aussi très émouvant et totalement imprévisible. Un petit bijou d’humanité à voir absolument ! www.cineserie.com
Adieu les Cons c’est un commentaire amer et poétique sur le temps qui passe trop vite dans cette drôle de société à la fois restrictive et déshumanisée où les personnages se réveillent à la fin de leur existence et s’animent d’une quête qui va devenir leur but. Adieu les Cons c’est une balade dans la folie douce de Dupontel, c’est un moment où l’on se fait trimballer par des personnalités atypiques perdues dans ce joyeux bordel. En un mot : un film drôle et touchant qui nous embarque sans même nous prévenir pour notre plus grand plaisir ! www.planete-cinephile.com