Tuez Charley Varrick !
Charley Varrick cambriole une banque avec sa femme et un acolyte. Mais il comprend vite que la somme énorme qu'il a dérobée appartient à la mafia, qui lance un tueur à ses trousses...
Critiques
Échec public relatif en 1973, Charley Varrick, qui arrivait juste après L’inspecteur Harry, n’est pas l’une des œuvres les plus connues de Don Siegel. Indépendant dans l’âme, dans la veine d’un Samuel Fueller ou d’un Sam Peckinpah, le cinéaste toujours d’une efficacité effarante dans sa réalisation, continue pourtant son parcours musclé avec la même dignité artistique qu’auparavant. À partir d’une petite histoire de braquage qui tourne au vinaigre, il parvient à créer un solide polar aéré (il met en valeur dès qu’il peut les splendeurs du Nevada), mâtiné d’une petite dose de violence picturale (on est quand même très loin de la boucherie d’un Peckinpah, malgré quelques impacts de balles rubiconds), d’une couche d’humour macho et d’un discours humaniste sur la corruption de la société par l’omniprésence de l’argent. www.avoir-alire.com
Don Siegel est dans sa période la plus féconde. Il vient d'achever ses deux meilleurs films avec Clint Eastwood (Les Proies et L'Inspecteur Harry) quand il réalise, en 1973, ce film de hold-up parfait qui a inspiré à Tarantino son Pulp Fiction. Du rythme, de la tension, des bagnoles surcarénées, tout respire cette violence teintée de nonchalance propre aux années 1970. Comme souvent chez Siegel, le casting est aux petits oignons : le moindre acteur de complément a une gueule et un personnage écrit sur mesure. (…) Une pépite on vous dit ! www.telerama.fr