Eraserhead
Henry Spencer mène une vie sans histoire jusqu'au jour où sa fiancée, Mary, lui dit qu'elle a eu un bébé de lui et qu’il s’agit d’un monstre. Il se marie avec elle, mais ne supportant pas les hurlements incessants du bébé, Mary abandonne Henry seul avec l'enfant. Il s'enfonce dans un univers fantasmatique pour fuir cette cruelle réalité…
Séance unique le mardi 14 janvier à 21h.
Critiques
Bien qu'étant le premier film de son auteur, il s'agit du plus définitif de sa carrière. En effet, jamais Lynch ne sera aussi radical, jamais il n'expérimentera autant du point de vue des effets spéciaux (qui n'ont pas pris une ride) et de la bande-son, et jamais il n'atteindra encore un tel degré de perfection. (...) Eraserhead, c'est le récit d'un homme prisonnier de son quotidien morne et sans issue, qui dans son appartement délabré, trouvera une échappatoire temporaire par le rêve. (...) C'est l'une des bases du cauchemar lynchien, qu'on retrouvera dans presque tout ses films futurs : l'être humain est prisonnier de sa condition, et cherche en vain une porte de sortie. www.dvdclassik.com
David Lynch réalise, avec Eraserhead, le premier film de ce qui deviendra l’une des œuvres cinématographiques les plus captivantes du Septième Art. Les obsessions et techniques de l’étudiant plasticien qu’il a été avant de filmer, sautent au visage dès ce premier long-métrage, histoire cauchemardesque sur la famille, l’enfantement et la mort. www.cineseries-mag.fr
