
Partir un jour
Alors que Cécile s’apprête à réaliser son rêve, ouvrir son propre restaurant gastronomique, elle doit rentrer dans le village de son enfance à la suite de l'infarctus de son père. Loin de l'agitation parisienne, elle recroise son amour de jeunesse. Ses souvenirs ressurgissent et ses certitudes vacillent…
Avant-première du film le mardi 13 mai, en simultané avec l'ouverture du 78e festival de Cannes.
Critiques
Amélie Bonnin réussit, avec son premier long-métrage, une chronique familiale réaliste et rêveuse, nostalgique et attachante. Partir un jour est un film détonnant dans le cinéma actuel : pas de violence sociale, pas d’âpreté, pas de rudesse sordide, la tonalité que choisit la réalisatrice est celle de la sincérité de vies certes pas faciles mais toujours ancrées dans la tendresse, l’amour et l’amitié. www.lemagducine.fr
L’intensité affleure sous des situations à dominante cocasse, qui s’en trouvent rehaussées. Une version de la vie, autrefois disponible pour les deux personnages principaux, ne l’est sans doute plus, chacun, à l’aube de la quarantaine, s’étant engagé ailleurs. Juliette Armanet, tout feu tout flamme, et Bastien Bouillon, dans une composition qui relève du charme personnifié, incarnent parfaitement ce moment fragile entre la proximité illusoire du passé et, déjà, un sentiment d’inéluctable. Télérama
Amélie Bonnin enchante avec son lumineux Partir un jour, récit doux-amer rafraîchissant sur l’amour, les regrets et le temps qui passe. www.ecranlarge.com