The Northman

De Robert Eggers
Alexander Skarsgård, Claes Bang, Nicole Kidman, Ethan Hawke
USA - 2022
2h17
conte, thriller
VOST
diffusion : 2022
S
P

Xe siècle, Scandinavie. Le jeune prince Amleth assiste au brutal assassinat de son père, le roi Horvendill par son oncle Fjölnir, qui kidnappe également sa mère. Amleth se jure de venger son père, sauver sa mère, et de tuer son oncle.

Critiques

  • Après les singuliers The Witch et The Lighthouse, le réalisateur américain Robert Eggers nous revient cette année avec The Northman, un nouveau long-métrage tout aussi singulier […]. Formellement parlant, le film est en effet un pur régal. Et pas seulement pour les yeux puisque derrière la beauté sidérante des plans se cache aussi un travail sonore particulièrement remarquable. […] Robert Eggers signe donc une oeuvre profondément originale, mêlant habilement violence bestiale et réflexion métaphysique. S’appuyant sur une direction artistique phénoménale, le film propose un voyage mystique résolument sombre, superposant à la quête vengeresse de son héros une imagerie presque poétique. Une claque sensorielle à découvrir impérativement ! cinerama7art.com

  • Au-delà de sa beauté plastique indéniable, The Northman est un pur film de mythologie assumé et revendiqué, qui embrasse avec une vigueur salvatrice l’universalité de sa quête de vengeance. Robert Eggers revient ausculter nos récits fondateurs, épaulé par la bestialité d’un Alexander Skarsgård impressionnant. Voilà une proposition rare, et à choyer. www.ecranlarge.com

  • On l’oublie bien souvent, mais avant de se retrouver employé pour évoquer des récits segmentés et des univers étendus, le terme "saga" provient de l’Islande médiévale, et désigne une histoire écrite en prose, souvent portée par un caractère légendaire. Cette origine n’a clairement pas échappé à Robert Eggers, dont le cinéma est, depuis ses débuts, obsédé par une mise en scène qui ausculte nos mythes et peurs les plus élémentaires. […] Pour l’artiste, dont la jeunesse en Nouvelle-Angleterre a forcément été nourrie par les écrits d’un de ses auteurs les plus fameux (Lovecraft), il y a la soif d’un retour aux sources du fantastique, comme s’il remontait la généalogie de motifs et de symboles qui nous accompagnent encore. […] Le réalisateur de The Witch parvient sans détour à embarquer toute son équipe, et confirme qu’il est un grand directeur d’acteurs. Si Anya Taylor-Joy réussit sans peine à gagner une aura mystique à chacune de ses apparitions, impossible de ne pas s’attarder sur la performance habitée de Nicole Kidman, ou même sur la (courte) présence de Björk en sorcière fantasque. Tout ce beau monde est au diapason de cette proposition de cinéma hors du commun, dont la sublime harmonie nous amènerait à la défendre plus que de raison. www.ecranlarge.com