L'éveil d'Edoardo
C’est l’été sur la côte italienne. Pour Edoardo, 17 ans, le temps des premiers émois est venu. Mais maladroit avec les filles et atteint d’une malformation bénigne, il découvre que le sexe est plus compliqué que ce qu’il pensait…
Critiques
Solaire et humain, L’éveil d’Edoardo séduit par la justesse de son portrait. Celui d’un ado introverti, lesté de fêlures, impeccablement campé par le jeune comédien Matteo Creatini. Au-delà des problèmes purement sexuels dudit protagoniste, traités sans clichés potaches, le long métrage s’attarde également sur la cellule familiale, à laquelle il rend un hommage appuyé. Produite pour la modique somme de 150 000 euros, cette comédie douce-amère rappelle enfin, entre nostalgie et humour, à quel point les premières fois sont belles et terrifiantes. Il y a bel et bien une épaisseur psychologique indéniable derrière l’apparente légèreté du propos. www.metronews.fr
Si on s’est réjouis de voir la comédie américaine – et le teen movie avec elle – prendre ces dernières années un tour plus subtil et mieux composé, il est tout aussi plaisant de voir aujourd’hui le cinéma européen suivre la tendance. (…) Par son anecdote, il convoque avant tout ses prédécesseurs American Pie et SuperGrave. Mais c’est en filmant la trajectoire de son protagoniste (qui veut perdre sa virginité avant la fin de l’été) que Duccio Chiarini offre à un récit d’initiation sa patte sensible et astucieuse, transformant l’exercice rebattu en comédie adolescente de première qualité. (…) Ces dialogues libres et délurés, mélange de clairvoyance et de naïveté puérile, réinventent une culture commune et sont eux aussi riches et inventifs. Ils participent de l’esprit de ce joli film. www.critikat.com
