Jean Genet, Notre-Père-des-Fleurs

De Dalila Ennadre
France - 2021
1h
documentaire
VF
diffusion : 2022
P

Une famille garde avec amour une tombe blanche, dans un cimetière avec vue sur la mer. Nous sommes à Larache, au sud de Tanger où Jean Genet a vécu les dix dernières années de sa vie. Aujourd’hui, l’écrivain est définitivement chez lui, au milieu des siens et c’est une légende pour les habitants de la ville. Ils ne sont pas nombreux à l’avoir connu ; rares sont ceux à l’avoir lu, la plupart se le sont réinventés, chacun a son histoire à raconter sur lui. Mais tous sont d’accord sur une chose : « Jon Joné » les estimait, il était de leur côté. Ces personnes simples, pauvres, et pour tout dire invisibles, forment le peuple sans voix et sans avenir du Maroc. Incarnations vivantes des personnages de son oeuvre, ils veillent désormais sur sa tombe.

Projection suivie d’un échange avec Marguerite Vappereau, enseignante-chercheuse en études cinématographiques à l’Université Bordeaux-Montaigne. En présence de Hicham Falah, Délégué général du Fidadoc, Festival international du film documentaire d’Agadir (Maroc). En partenariat avec le Festival Afriques en vision, organisé par l’Institut des Afriques, l’Espace Mendès France, le laboratoire Migrinter et Filmer le Travail.

TARIF UNIQUE : 4 €

Critiques

  • Dans un cimetière marocain, face à la mer, Dalila Ennadre filme avec sensibilité et poésie celles et ceux qui veillent avec affection sur la tombe de Jean Genet. Si la cinéaste est décédée en 2020, alors qu’elle travaillait sur le montage, le film pourra être terminé grâce à sa monteuse, Catherine Mantion, et sa fille Lilya Ennadre. Filmer le travail

  • « Ce portrait de Jean à moi, de Jean au peuple dans lequel tout un chacun peut construire son propre portrait, est profondément noué à la question intime et universelle que porte le film : que faisons-nous de nos douleurs ? Comment tirer profit de celle qui habite chacun de nous ? C’est un film nourri par la compassion où le cinéma nous rassemble par le récit, pour continuer à vivre debout. » Dalila Ennadre