Aya
Lahou, Côte d’Ivoire. Aya grandit avec insouciance auprès de sa mère. Intimement liée à son île, la jeune fille voit ses repères s’effondrer lorsqu’elle apprend que son paradis est voué à disparaître sous les eaux. Alors que les vagues menacent sa maison, Aya prend une décision : Lahou est son île ; elle ne la quittera pas.
*PREMIER LONG-MÉTRAGE*
La projection du 14 novembre à 20h45 sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, Simon Coulibaly Gillard.
TARIFS SÉANCE DU 14/11 : 5,50 € – 4 € (TARIFS RÉDUITS)
Autres séances : tarifs habituels.
Critiques
Aya [...] c’est l’histoire d’un passage à l’âge adulte doublée d’une histoire d’exil. Un double mouvement de départ forcé plus que de fuite, d’arrachement plus que d’abandon, induisant une perte de repères et d’identité d’autant plus douloureuse. Le premier long métrage de Simon Coulibaly Gillard convainc tant par la contagieuse vitalité d’Aya, que par la beauté de l’image, le souffle de l’océan, un océan aussi versatile que volubile, qui semble murmurer à l’oreille des habitants. Un océan démiurge, qui se charge de réécrire leur destin. Une beauté formelle quand on sait que le film a été tourné avec une micro-équipe, ce que jamais on ne devine à l’écran. cineuropa.org
Dans ce conte d’apprentissage traversé par les conséquences palpables et dramatiques du changement climatique, le réalisateur oscille entre naturalisme et onirisme. Mais c’est toujours avec empathie et tendresse qu’il s’attache à décrire le cheminement de son héroïne solaire, poussée à partir pour finalement grandir. Télérama