Godland
À la fin du XIXe siècle, un jeune prêtre danois arrive en Islande avec pour mission de construire une église et photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation et du péché.
Critiques
Cette année, l'un des plus beaux films de Cannes est dano-islandais et peu bavard. Il se déroule dans l'Islande du XIXe siècle, dure deux heures et vingt-trois minutes et s'appelle Godland. Dit comme ça, l'expérience peut paraître aride, mais cette épopée captivante, qui se situe entre le film de survie et le drame historique, est tout sauf ennuyeuse. Sélectionné dans la section Un Certain Regard, il ne pouvait pas concourir à la Palme. C'est pourtant une œuvre majeure, dont la beauté terrassante lui aurait sans doute valu une récompense en compétition officielle. www.slate.fr
Voyage prodigieux au bout de l’impitoyable beauté du monde, Godland offre un cinéma du mouvement intérieur et de l’éreintement, âpre et magnifique. Pour son troisième long métrage, Pálmason trouve, dans l’immensité des paysages islandais, le décor parfait pour son drame intime et tellurique où se côtoient la dérisoire fragilité de l’homme et l’inépuisable grandeur de l’Humanité. Film immense ! www.lebleudumiroir.fr
Une œuvre d’un très haut niveau artistique creusant en profondeur le lien écrasant entre les puissances millénaires de la nature et les failles morales béantes qui s’ouvrent quand l’humain est poussé à ses limites. Un film qui confirme la montée progressive vers les sommets du cinéma mondial d’un réalisateur très doué après Winter Brothers (primé en compétition à Locarno en 2017) et Un jour si blanc (Semaine de la Critique à Cannes en 2019). cineuropa.org