Blue jean
1988, l’Angleterre de Margaret Thatcher. Jean, professeure d’éducation physique, est obligée de cacher son homosexualité, surtout depuis le vote d’une loi stigmatisant la communauté gay. C’est sans compter sur une nouvelle étudiante qui menace de révéler son secret…
Critiques
Révélatrice d’une époque pas si lointaine, dont l’héritage perdure, Blue Jean est une œuvre pleine de sensibilité et d’espoir, à ne pas rater. - L'Humanité
Une bonne partie du film repose sur le visage de Rosy McEwen, qui sait exprimer avec grâce toutes les nuances des évolutions intérieures et l’angoisse croissante de son personnage, ainsi que la honte qu’elle ressent de ne pas arriver à représenter un exemple de fierté et de liberté pour la jeune Lois. La réalisatrice, également auteure du scénario, transmet efficacement, et non sans ironie, le fond d’homophobie et de mentalité patriarcale qui, dans les années de la propagation du sida, ressort même dans les conversations les plus banales. Oakley compose par ailleurs un personnage vrai, authentique, avec ses peurs et ses petites mesquinerie, un personnage pour lequel le spectateur ressent aisément de l’empathie, jusqu’à sentir son malaise dans sa chair à lui. - cineuropa.org