Fortapàsc
En 1985, Giancarlo Siani est tué de dix balles de revolver par la Camorra. Il avait 26 ans. Il était journaliste au quotidien Il Mattino. À cette période, tout tournait autour des intérêts pour la reconstruction de l’après tremblement de terre de 1980. Au milieu des « camorristes », des politiciens corrompus, des magistrats craintifs et des carabiniers impuissants, Giancarlo voyait. Il comprenait.
Critiques
Le récit est habile dans sa description des liens tissés par la mafia avec les hommes politiques et les entrepreneurs des bâtiments et travaux publics, le film faisant écho au succulent documentaire de Sabina Guzzanti, Draquila, l’Italie qui tremble. Tournée sur les lieux du drame, à Naples et à Torre Annunziata, l’œuvre culmine dans des séquences de règlements de comptes et d’assassinat dignes de l’âge d’or des polars hollywoodiens de la Warner, qualité qui était déjà celle de La prima linea, sur les années de plomb. www.avoir-alire.com