
La Danse des renards
Dans un internat sportif, Camille, un jeune boxeur virtuose, est sauvé in extremis d’un accident mortel par son meilleur ami Matteo. Alors que les médecins le pensent guéri, une douleur inexpliquée l’envahit peu à peu, jusqu’à remettre en question ses rêves de grandeur.
Critiques
Un récit d'une très belle sensibilité, qui met en lumière toute la sauvagerie de l'univers des sections de sport-études. actu.fr
La Danse des renards est un premier film très dense et abouti. Valéry Carnoy y filme la souffrance, sous toutes ses formes, d’un jeune boxeur apprenant encore à définir ses limites. maze.fr
Au plus près de ce personnage que l’interprétation de Samuel Kircher rend incroyablement attachant, le réalisateur nous fait partager sa force et sa faiblesse, qui semblent se livrer combat pour s’empêcher mutuellement d’exister. Savoir donner des coups mais savoir aussi en prendre, parvenir à écouter une souffrance qu’on veut faire taire, tout est apprentissage à fleur de peau dans ce film plein de tact. Une des plus belles découvertes de la Quinzaine des cinéastes. Télérama
La danse des renards […] renvoie dans les cordes tous les clichés concernant la réussite, les bandes de mecs et la masculinité. […] La Danse des renards inspecte ces moments de faiblesse où personne ne semble être capable de comprendre les douleurs psychologiques d’un individu. Entre un groupe d’amis qui stigmatise et un entraineur (Jean-Baptiste Durand) qui impose de vaincre le mal par le mal, Valéry Carnoy dépeint une société aveugle aux crises d’angoisse et à la dépression. sofilm.fr