Playtime
Des touristes américaines ont opté pour une formule de voyage grâce à laquelle elles visitent une capitale par jour. Mais arrivées à Orly, elles se rendent compte que l'aéroport est identique à tous ceux qu'elles ont déjà fréquentés. Et qu’à Paris, le décor est le même que celui des autres capitales...
Version restaurée.
Critiques
Tati, jeune chien fou de 58 ans, magnifie une ville des Lumières grisâtre qui, sous son regard, redevient poétique et festive. Dans la lignée directe de Mon Oncle (qui se terminait dans un aéroport, décor d’ouverture de son Playtime), le quatrième long-métrage de Jacques Tatischeff embrasse une myriade d’idées joyeuses déjà développées dans ses œuvres précédentes, les portant à un point d’incandescence et de perfection que le cinéma français ne connaît qu’une fois par décennie. Film-miracle, film-somme, film-monde, Playtime porte le sceau de son génial créateur et accompagne certains cinéphiles, sourire béat aux lèvres, tout au long de leur vie de spectateur. www.dvdclassik.com
Incompris en son temps, Playtime a quasiment ruiné son auteur, le génial Jacques Tati. Pourtant, en le revoyant, on reste sous le choc d’une inventivité plastique et comique incomparable, d’une vision du monde qui a conservé toute sa pertinence trente-cinq ans après. www.lesinrocks.com